Badinage sur le transfert : << Pathways for Indigenous Learners >> (Caractéristique 1, 2016-17)

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Le projet « Pathways for Indigenous Learners », officiellement lancé en août 2014 grâce à un financement du CATON, est le tout premier modèle de parcours de transfert axé sur les autochtones pour les étudiants autochtones qui changent de programme en Ontario. La nécessité pour ce parcours de transfert est ressortie des discussions communautaires sur les expériences vécues des autochtones en tant qu’apprenants, universitaires, éducateurs et porte-paroles, dans les systèmes publics d’éducation de plusieurs endroits.

Joyce Helmer quote

Les programmes d’études autochtones, d’études environnementales et de travail social ont été pris en considération pour le parcours de transfert en raison de leur grande affinité parmi les trois différents systèmes d’apprentissage concernés. Toutefois, c’est l’utilisation des résultats d’apprentissage pour autochtones (ILO), élaborés au Confederation College en 2007, qui a rendu clair l’alignement des programmes d’études et qui a entraîné un changement intégral des perspectives du projet. Avant les ILO, « nous travaillions à partir de cadres occidentaux... afin d’essayer de les adapter », se souvient Mme Helmer. L’application d’une stratégie culturellement pertinente pour la reconnaissance de « là d’où nous venons… nos propres histoires, et notre propre patrimoine, au sein de nos familles et de nos communautés ».

Mme Small partage ce sentiment, s’interrogeant sur la manière dont les séquelles du système de pensionnat indien et le « racisme systémique existant dans le système public d’éducation » affectent les obstacles qui existent actuellement pour les apprenants autochtones. M. McCaskill reconnaît que l’indigénisation du monde universitaire doit aller « bien au-delà du département des études autochtones ». À la base de tout cela, Mme Small affirme qu’il « doit y avoir un principe, ou une philosophie, menant à une obligation de diligence envers les apprenants autochtones au Canada »; sinon, « nous continuerons à avoir les lacunes en matière de réalisations,… le financement insuffisant, la sous-représentation des apprenants autochtones, et… des mesures provisoires ». La création de parcours de transfert formulés de façon positive, qui respectent les connaissances autochtones, constitue un moyen « d’affirmer les traditions de notre peuple » et d’apporter ces traditions « à l’intérieur d’un discours public... afin de formuler de nouvelles orientations en matière d’éducation qui auraient dû être adoptées depuis longtemps ».

Don McCaskill quote

Il est clair que le transfert est très prometteur, allant bien au-delà des crédits accordés. La mobilité permet aux étudiants d’explorer de multiples environnements scolaires et communautaires et de trouver des personnes qui pensent comme eux. M. McCaskill suggère que les institutions ont également beaucoup à gagner, comme l’atteste l’élargissement du projet « de trois institutions à près d’une douzaine ». Bien que chacune des institutions qui sont devenues nos partenaires pour ce projet ait son propre mandat, sa propre identité et ses longs antécédents de travail dans le domaine de l’éducation des autochtones, leur travail collaboratif a permis d’abattre les barrières pour les apprenants d’une manière que l’on n’aurait pas crue possible auparavant. Le « processus collaboratif, sans compétition... s’est prêté à un climat d’innovation fantastique », dit Mme Small.

Nous avons tout à gagner. Mme Helmer estime que « plus nous continuons à ériger cet échafaudage autour des parcours de transfert… plus il deviendra facile pour les apprenants de voir qu’ils peuvent faire partie du système, de façon productive et importante ». La capacité accrue de choisir entraîne une « démocratisation accrue de l’éducation » et « des apprenants habilités », dit Mme Smalls, et « le résultat sera une contribution plus importante en général ».
 

Audio (EN)



Project2014-28 - Pathways for Indigenous Learners: Collaborating across Aboriginal Institutes, Colleges and Universities

Les institutions participantes : Confederation College, du Centre for Policy in Indigenous Learning (CPAL), du First Nations Technical Institute (FNTI) et de l’Université Trent (Trent)

Personnes interviewees : (membres du comité de coordination du projet) 
Brenda Small, vice-présidente du CPAL au Confederation College de Thunder Bay 
Joyce Helmer, spécialiste en curriculums et responsable des initiatives d’enseignement, d’apprentissage et d’innovation au FNTI dans le Territoire Mohawk de Tyendinaga 
Don McCaskill, professeur d’études autochtones à Trent à Peterborough

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