NOUVELLES DU CATON: JUILLET 2020

Malgré ces obstacles, nous sommes reconnaissants de constater que les établissements d’enseignement postsecondaire de l’Ontario ont continué à faire preuve d’un engagement inébranlable envers les activités liées au transfert. Il y a quelques semaines seulement, nous avons tenu notre assemblée générale annuelle virtuelle, et plus de 80 % de nos établissements membres y ont participé! Si vous n’avez pu être des nôtres, nous vous encourageons à consulter notre rapport annuel, qui souligne les activités collectives que nous avons menées au cours de la dernière année.
 
Je veux également vous mettre à jour sur deux changements importants adoptés sous forme de motions lors de notre récente AGA. À mesure que le système de transfert de l’Ontario continue à évoluer, et compte tenu des rôles essentiels que jouent les registraires en lien avec les politiques d’admission et le transfert dans les établissements, le conseil d’administration a recommandé (et les membres ont approuvé) l’ajout de représentantes ou représentants des registraires collégiaux et universitaires au sein du conseil d’administration du CATON. Nous avons hâte d’inclure les registraires dans la gouvernance du CATON; leur expertise guidera nos nouvelles priorités stratégiques. Les membres du CATON ont également approuvé des modifications à nos statuts afin qu’ils incluent davantage les établissements autochtones, permettant ainsi au CATON d’inviter les établissements autochtones à être reconnus officiellement et à devenir des membres ayant droit de vote de notre organisme. Ces établissements sont un important pilier du système public d’enseignement postsecondaire en Ontario et ils jouent un rôle important en appuyant des possibilités et des parcours pour les étudiantes et étudiants autochtones; nous sommes heureux de continuer à renforcer nos liens avec eux en tant que partie intégrante du système de transfert ontarien. 
 
Bien que le CATON ait connu une excellente année et que de nombreuses initiatives intéressantes soient en cours, la plupart de nos accomplissements dépendent entièrement de la volonté de notre secteur de collaborer, de partager de l’information (y compris le bon, le mauvais et le pire) et de faire des changements qui profitent aux étudiantes et étudiants effectuant un transfert. La collaboration prend plusieurs formes : il peut s’agir de partager des perspectives par téléphone ou courriel ou de se joindre à l’une de nos pratiques de collaboration, comme le projet MapIT ou le projet pilote de données sur les parcours de transfert. Notre sondage sur les politiques et pratiques liées aux études en lien avec la COVID-19, mené au printemps, est un exemple récent d’une activité de collaboration. Bien que les établissements en Ontario (et partout en Amérique du Nord), bien intentionnés, aient modifié ou envisagé de modifier leurs politiques liées aux études dans le but d’offrir davantage de flexibilité pour aider les étudiantes et étudiants du postsecondaire à terminer leur semestre, il est devenu évident que ces changements risqueraient d’avoir des conséquences imprévues (ou tout au moins troubles) pour la population étudiante effectuant un transfert. Au CATON, nous avons compris que nous devions agir, étant donné notre rôle provincial de gérance. Les contrôles rapides que j’ai pu effectuer par courriel et au moyen de rencontres téléphoniques auprès des registraires et responsables des admissions des établissements postsecondaires, ainsi que l’appui fourni par Collèges Ontario et le Conseil des universités de l’Ontario, nous ont aidés à élaborer, distribuer et diffuser les résultats de notre sondage sur la COVID-19. La participation au sondage était volontaire et n’était pas anonyme; deux facteurs qui entraînent souvent un faible taux de réponse; mais nos établissements partenaires nous ont surpris. Près de 90 % de nos établissements membres ont répondu au sondage, ainsi que plusieurs instituts autochtones, et nous continuons à recevoir des mises à jour de nos partenaires.
 
En ce qui a trait au site ONTransfer.ca, nous avons réalisé d’importants progrès au cours des derniers mois. Il va sans dire que le site ONTransfer.ca est probablement le plus important outil public qui dessert la population étudiante ontarienne effectuant actuellement un transfert ou envisageant de le faire. Le fait d’avoir un site Web publiquement accessible qui fournit de l’information directement aux étudiantes et étudiants, et ce, de façon neutre, et qui leur permet de chercher des options de parcours de transfert et des équivalences de cours (ou d’obtenir des réponses à leurs questions sur le transfert!), améliore l’efficacité et la transparence du système provincial de transfert. Il est également vrai que l’utilité du site ONTransfer.ca dépend de l’information qu’il contient; c’est pourquoi nous avons grandement besoin des données que nous fournissent nos établissements partenaires. Le projet d’amélioration des données du site ONTransfer.ca, mené par notre équipe ONTransfer.ca en étroite collaboration avec un grand nombre d’établissements, a remarquablement bien réussi à aider à afficher les nouveaux renseignements sur le site, et à s’attaquer aux divers problèmes liés à la technologie et à la capacité des données. Ce travail, qui a pris beaucoup de temps et d’efforts, a donné lieu à une hausse de 23 % des nouvelles équivalences de cours.
 
Enfin, je tiens à remercier le ministère des Collèges et Universités. Vous ne le savez peut-être pas, mais je travaillais dans la fonction publique de l’Ontario pendant l’épidémie du SRAS, et je me rappelle à quel point une crise de santé publique peut exercer une forte pression sur le gouvernement, et facilement reléguer au second plan de nombreuses activités et projets. Cela n’a pas été notre expérience; le gouvernement de l’Ontario s’est engagé à renouveler notre financement. Je veux aussi remercier le ministère pour son soutien continu, la façon dont il communique avec nous, et sa volonté de continuer à aller de l’avant pour faire progresser le système de transfert de l’Ontario et le travail du CATON.

Meilleures salutations,

 

 

Yvette Munro
Directrice exécutive